Si votre entreprise décide d’envoyer un collaborateur pour une mission à l’étranger, alors il vous faudra être particulièrement vigilant quant au statut fiscal et social de ce dernier. Les formalités juridiques liées à l’installation dans le pays d’accueil devront également être respectées à la lettre, ce qui demande une expertise pointue en la matière.
Le déplacement de votre salarié peut être plus ou moins long. En cas de missions de courtes durées (moins de 6 mois), une convention fiscale s’appliquera et votre salarié restera sur le système de paie actuel du pays de départ. Il continuera de cotiser auprès de la Sécurité Sociale de son pays. Les seules obligations seront les déclarations de formulaires de déplacements spécifiques.
En cas de missions longues (plus de 6 mois), même si votre salarié reste dans vos effectifs, il sera considéré comme expatrié. Ainsi, le pays d’accueil exigera son inscription auprès des Administrations locales et demandera à la société le paiement des cotisations sociales et des retenues à la source d’impôt sur le revenu. Il conviendra de réaliser un bulletin de paie dans le pays d’accueil, et conforme à la règlementation locale. Enfin, si votre collaborateur devient résident fiscal étranger, il devra déclarer ses revenus mondiaux dans le pays d’accueil.
Que votre collaborateur ait besoin d’un permis de travail, d’un numéro fiscal spécifique, ou d’un numéro de sécurité sociale en Espagne, en Italie ou au Portugal, WORKUP et son équipe de spécialistes en droit fiscal et social vous accompagne dès la genèse du déplacement.
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